TOUT SAVOIR SUR LE DIPLODOCUS

Diplodocus –

TOUT SAVOIR SUR LE DIPLODOCUS

Sommaire :

Le diplodocus qui est l’un des dinosaures les plus célèbres est aussi l’un des plus longs. Sa construction corporelle est unique, avec deux rangées d’os sur la face inférieure de sa queue pour fournir un soutien supplémentaire et une plus grande mobilité lors de ses déplacements.

Le premier fossile de Diplodocus a été trouvé près de Cañon City, Colo, par Benjamin Mudge et Samuel W. Williston en 1877.

Le nom « Diplodocus », qui est un dérivé des mots grecs « diplos » et « dokos », qui signifient « double poutre« , a été inventé en 1878 par le paléontologue Othniel C. Marsh en raison du squelette inhabituel de ce dinosaure. En effet, en dessous de chaque vertèbre le diplodocus possédait une forme osseuse ressemblant à une enclume.

Un certain nombre de fossiles de Diplodocus ont été trouvés dans la région des Rocheuses du Colorado, du Montana, de l’Utah et du Wyoming, régions qui font partie de la Formation de Morrison, riche en fossiles.

Ce dinosaure, qui est l’un des sauropodes les plus connus – dinosaures herbivores à long cou -, vivait à la fin du Jurassique, entre 150,8 et 155,7 millions d’années, et errait principalement à l’ouest de l’Amérique du Nord. Quatre espèces sont reconnues : Diplodocus Longus, Diplodocus Carnegii, Diplodocus Hayi et Diplodocus Hallorum (anciennement appelé Sismosaure).

Le diplodocus est le plus long dinosaure connu à partir d’un squelette presque complet – c’est-à-dire que d’autres dinosaures, comme le sauropode Supersaurus, seraient potentiellement plus longs, mais la marge d’erreur est trop importante pour en être sure, ces estimations étant basées sur des squelettes parfois très incomplets.

L’espèce la plus connue de diplodocus, Diplodocus Carnegii, dont le squelette est presque entier, mesurait environ 27,4 mètres mais n’est pas la plus grande. C’est la plus grande espèce, Diplodocus Hallorum, qui l’est avec une longueur d’environ 33 m de long, selon un rapport publié en 2006 par la revue du musée d’histoire naturelle et des sciences du Nouveau-Mexique.

Le cou et la queue du diplodocus représentaient la plus grande partie de sa longueur. Par exemple, le seul cou du Diplodocus Carnegii mesurait au moins 6,5 mètres, selon une étude publiée en 2011 dans la revue « Le Journal de Zoologie », et sa queue était encore bien plus longue.

Il semble que sa longue queue pouvait servir de contrepoids à son cou. Une étude publiée en 1997 dans la revue Paleontology a également révélé que les diplodocus pouvaient battre leur queue très vite, ce qui avait pour effet de produire un bruit imposant, comme un boom. Le diplodocus devait certainement faire cela pour intimider des adversaires, des ennemis potentiels, ou pour communiquer et attirer les femelles.

L’estimation de la masse des dinosaures est souvent difficile et les évaluations modernes de la masse d’un diplodocus (à l’exclusion de Diplodocus Hallorum) varient entre 11 et 17,6 tonnes. La grande queue du dinosaure place son centre de gravité assez loin en arrière sur son corps, d’après David Button, un paléontologue de l’Université de Bristol au Royaume-Uni qui a déclaré : « Il semble que son centre de gravité soit tellement en arrière qu’il n’aurait pas été capable de marcher très rapidement ».

Basée sur une reconstruction de diplodocus réalisée en 1910, les scientifiques ont d’abord pensé que la posture de diplodocus ressemblait davantage à celle d’un lézard, avec des membres évasés. Cependant, d’autres paléontologues ont soutenu qu’une telle posture était incompatible avec la taille de l’estomac de l’animal. Dans les années 1930, des fossiles d’empreintes de pas suggèrent que le diplodocus marchait comme un éléphant avec ses larges jambes droites.

Comme d’autres sauropodes, les ouvertures nasales du diplodocus s’élevaient haut sur son front plutôt qu’au bout de son museau. À un moment donné, les scientifiques ont même pensé que le diplodocus avait peut-être une trompe. Cependant, une étude publiée en 2006 dans la revue Geobios a conclu après avoir comparé les crânes des dinosaures avec ceux des éléphants que les diplodocus n’avaient pas une anatomie qui pouvait supporter une trompe.

Une autre théorie explique que les ouvertures nasales du diplodocus seraient une adaptation pour vivre dans l’eau. Cependant, il semble que les sauropodes n’étaient probablement pas adaptés à la vie aquatique parce qu’ils avaient des poches d’air à l’intérieur de leur corps ce qui les auraient rendus bien trop flottants (et instables) en eau profonde, selon une étude publiée en 2004 dans la revue Biology Letters.

Le diplodocus avait les pieds larges avec cinq doigts, les orteils du « pouce » portent une griffe inhabituellement grande par rapport aux autres sauropodes. Les paléontologues n’ont pas encore percé l’utilité de cette griffe pour le diplodocus et les autres sauropodes.

Les empreintes cutanées fossilisées décrites dans un article de géologie de 1992 suggèrent que les diplodocus peuvent avoir eu de petites épines kératiniques le long de leur queue, de leur corps et de leur cou.

Comme d’autres sauropodes, le diplodocus se développerait probablement très rapidement, atteignant sa maturité sexuelle vers l’âge de 10 ans et continueraient de croître tout au long de sa vie, selon une étude publiée en 2004 dans la revue Organism’s Diversity & Evolution.

Il n’existe aucune preuve directe des habitudes de nidification du diplodocus, mais il est possible que le dinosaure, comme les autres sauropodes, ait pondu ses œufs dans une zone commune contenant des fosses peu profondes couvertes de végétation.

Savoir de quoi s’alimentait le diplodocus n’a pas été une mince affaire. Ce dont les paléontologues sont surs, c’est que les diplodocus étaient adaptés à la consommation de fougères et à l’arrachage des feuilles tendres des arbres.

Et plutôt que de mâcher, les diplodocus ont passé un temps considérable à fermenter leur nourriture dans leur intestin.

Ce qui a longtemps été sujet à débat a été de savoir si les diplodocus se nourrissaient de feuilles des arbres car le problème était de savoir si la souplesse de son cou était suffisante pour atteindre la cime de ces arbres.

Selon un article paru en 2009 dans la revue Acta Palaeontologica Polonica, le diplodocus a probablement tenu son cou à un angle de 45 degrés la plupart du temps. Il pouvait donc encore se lever sur ses pattes arrières pour atteindre le sommet des grands arbres.

La flexibilité du cou est clairement un sujet controversé chez les sauropodes. Une étude publiée en 2014 dans la revue PeerJ suggère que les diplodocus avaient un cou très souple, contrairement à certaines recherches antérieures.

Le diplodocus avait un certain nombre de petites dents pointues vers l’avant, en forme de chevilles, qui étaient regroupées à l’avant de sa bouche. Les dents étaient minces et délicates, et remplacées très rapidement.

Selon une étude parue en 2013 dans la revue PLOS ONE, Diplodocus avait un taux de remplacement d’une dent tous les 35 jours, tandis que le sauropode Camarasaurus, qui vivait dans les mêmes régions au même moment que Diplodocus, remplaçait une dent tous les 62 jours. Le taux élevé de remplacement des dents de Diplodocus suggère que l’animal mangeait des aliments abrasifs, comme des plantes molles qui contenaient de la silice ou des plantes recouvertes de sable sur le sol.

Grâce au magnat de l’acier Andrew Carnegie, qui a fait don de squelettes complets à divers monarques européens, le diplodocus est parmi les dinosaures les plus exposés. Diplodocus peut être vu dans un certain nombre de musées dans le monde entier, dont le Carnegie Museum of Natural History à Pittsburgh et le Houston Museum of Natural Science.

Début 2015, le Muséum d’histoire naturelle de Londres a annoncé qu’il remplacerait son iconique Dippy – une réplique du fossile presque complet de Diplodocus Carnegii découvert en 1898 – par un modèle de baleine bleue, le plus grand animal jamais connu sur Terre.

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