LES DERNIERS JOURS DES DINOSAURES

de lecture – mots

La disparition des dinosaures est un événement tragique auquel le monde scientifique tente de trouver des explications depuis des années. En effet, l’extinction de ces animaux souvent décrits comme quasiment indestructibles est un fait qui étonne et attriste bon nombre de personnes. Quel dommage de ne pas pouvoir observer un vrai dinosaure ! Et qui ne voudrait pas, comme dans le célèbre film « Jurassique Park », voir éclore un œuf de dinosaures. Malheureusement, rien de tout cela n’est possible, car les dinosaures ont vu leurs derniers jours sur terre il y a 66 millions d’années à la fin du Mésozoïque. À défaut de remonter le temps pour éviter l’extinction des dinosaures, essayons de comprendre comment ils ont vécu les derniers instants de leur vie. Nous passons en revue dans cet article les différentes manières d’extinctions possibles.

Un règne de près de 200 millions d’années sans obstacle

Les premiers dinosaures sont apparus à l’air du trias il y a 243 à 231 millions d’années. Durant les près de 200 millions d’années où ils ont vécu sur Terre, ils ont régné en maître incontesté en Asie du Sud-Est, en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et en Europe centrale. Ils parcouraient alors les forêts se nourrissant d’animaux plus faibles qu’eux et de végétaux. Certains d’entre eux pouvaient nager, d’autres volaient et un grand nombre d’entre eux avaient des plumes qui en faisaient des animaux de toute beauté. Sur des centaines de kilomètres, on pouvait observer plusieurs variétés de plantes et la faune était très diversifiée. Les différentes populations de dinosaure chassaient, voyageaient et s’amusaient le jour, le soir, ils dormaient, ce qui permettait à d’autres animaux de s’aventurer hors de leurs cachettes pour se nourrir. À la fin du Crétacé cependant, alors que les dinosaures devenaient des oiseaux, une météorite dont l’impact serait dévastateur se dirigeait à grande vitesse vers les plaines, les étendues d’eau et les forêts. Au bout de sa course se trouvait Chicxulub Puerto, un village de la péninsule du Yucatan. Le cratère s’y trouve encore, preuve de l’impact avec la croûte terrestre. Allons observer ce qui s’y passe.

Une météorite aux effets dévastateurs frappe la terre

Après un voyage qui aura certainement duré plusieurs années, une météorite de grande ampleur s’écrase dans une mer peu profonde dans le Yucatan. Elle fait kilomètres de large et a parcouru la distance qui la séparait de son point d’impact à une vitesse de 64 000 km/h. Cette vitesse est 15 fois plus élevée que celle d’une balle de fusil. De nombreux scientifiques ont cherché à reproduire l’impact de cette astéroïde afin de mieux en décrire les effets. Certains de ces chercheurs, issus de l’Imperial College dans la ville de Londres et de l’Université de Purdue sont arrivés à définir sa magnitude. Celle-ci serait de plus de 10,1 sur l’échelle de Richter. L’énergie produite par l’explosion, selon des experts en bombe atomique seraient 10 milliards de fois supérieure à celle de la bombe qui a décimé Hiroshima. Sur l’instant, l’explosion s’est étendue à 1200 km de distance de la source de l’explosion. Elle a donc pu réduire en cendres un grand nombre de dinosaures. Mais cela n’est rien comparé aux effets à long et court terme de l’explosion de la météorite. En effet, une telle explosion à elle seule n’a pas pu causer l’extinction de tous les dinosaures. Ces derniers ne vivaient pas uniquement dans la zone immédiate de l’impact. Certains dinosaures vivaient très loin et ont pourtant trouvés la mort. Comment est-ce possible ?

La surface de la Terre est secouée comme jamais

Au moment où la météorite destructrice a fini sa course, certains dinosaures se trouvaient dans un rayon de 1200 km du point d’impact. Ceux-ci ont étés carbonisés sur l’instant. L’on pourrait dire qu’ils ont joué de malchance, mais les derniers jours des dinosaures vivant plus loin étaient encore plus difficiles.

Avec sa vitesse, sa taille et sa force, le crash de la météorite a creusé un énorme trou dans le sol et donc soulevé des débris. Selon les spécialistes, ces débris, rassemblés, formaient une montagne d’une hauteur supérieure à celle de l’Everest. Cela se produisait environ 10 minutes après l’arrivée de la météorite. Les débris formés de roches enflammées et de boules de feu n’avaient aucun endroit où aller. Ils sont donc retombés au sol, mais à l’endroit du crash. L’explosion les a projetés bien loin. Ils ont ainsi pu contribuer à la mort de plusieurs dinosaures qui n’avaient pas étés touchés par l’explosion due au choc. De la poussière composée de suie et de plusieurs autres substances nocives s’est également répandue dans l’atmosphère.

Pendant de nombreuses années, une météorite a voyagé dans l’atmosphère. Elle a réussi à esquiver la lune et toutes les planètes qui auraient pu la stopper dans sa course. Elle a couru comme une folle sans s’arrêter et finalement, c’est la terre qui a stoppé sa course. Aussi bien la terre que la météorite ont subi un choc. De celui-ci, une quantité astronomique de poussière a été produite et s’est dispersée. Bien que l’atterrissage ait eu lieu au milieu d’une étendue d’eau, la mer était peu profonde à cet endroit. Il est alors naturel que le sable et la roche aient étés projetés dans les airs. Malheureusement, les dinosaures furent les victimes de ce choc. La poussière produite a, entre autres, crevé les yeux d’un grand nombre de dinosaures. Certains d’entre eux, paniqués, sont tombés d’une falaise. D’autres, désormais aveugles, se sont cognés aux dinosaures plus forts ou aux arbres et se sont cassé le cou. Dans tous les cas, de nombreux décès ont étés provoqués par cette cécité. Mais en plus de la poussière, la terre a aussi tremblé.

Dans les films sur les animaux et surtout dans la plupart des films sur les dinosaures, le sol tremble quand un gros prédateur arrive. Parce que l’animal est lourd et que son pas est pesant. Il faut alors se représenter la météorite comme un animal de plusieurs tonnes qui tombent du sol à une vitesse folle. L’impact a donc provoqué un tremblement de terre que l’on ne pourrait obtenir qu’en additionnant l’ensemble des tremblements de terre que l’on a pu enregistrer depuis 160 ans. Un seul tremblement peut provoquer des milliers de morts. Celui-ci n’a pas fait exception à cette règle et a tué un grand nombre de dinosaures et autres reptiles. À ce tremblement de terre, on peut ajouter :

  • Un tsunami de 1,5 km de hauteur et donc 12 fois plus grand que le gratte-ciel le plus haut du Québec, le complexe G ;
  • Un ensemble de vagues de 100 m de hauteur, soit environ 10 étages d’un immeuble.

Ces vagues auraient parcouru toutes les zones côtières de la terre, d’un bout à l’autre à une vitesse de 140 km/h.

À 3000 km de l’explosion, un trampoline provoque une hécatombe

Steve Bursatte est un paléontologue travaillant pour l’Université d’Édimbourg depuis plusieurs années. Passionnés par les dinosaures et expert dans son domaine, il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la vie de ces derniers. Au nombre de ses ouvrages figure The Rise and Fall of the Dinosaurs où il décrit les derniers jours des dinosaures. Dans ce livre, il écrit qu’à 3000 km du Yucatan où la météorite a explosé, se trouve le Dakota du Nord. Selon ses propos, dans cette région, le sol s’est mis à gronder comme pour tenir à distance un prédateur. Ensuite, les dinosaures ont dû sentir des tremblements dans le sol. Finalement, celui-ci s’est mis à onduler comme si la terre, comme la mer, produisait des vagues. Les vagues étaient tellement hautes et fortes qu’elles pouvaient soulever tous les éléments qui n’étaient pas visés au sol. Les éléments qui étaient brutalement propulsés dans les airs ne retombaient pas simplement au sol, car le mouvement des vagues a duré un bon moment. Ainsi, pendant des secondes, des minutes et peut-être des heures, les dinosaures vivants dans cette région ont expérimenté le saut sur un trampoline. À peine touchait-il le sol après avoir été projeté très haut que déjà le saut reprenait.

La violence du mouvement a détruit un grand nombre de choses. Les petits dinosaures ont perdu la vie au même titre que les plus gros et les plus lourds dinosaures. Ces vagues pouvaient soulever des dinosaures de plus de 7 tonnes. Mais alors qu’en général le trampoline est amusant, celui-ci n’avait rien d’un divertissement. Les os du genou, du tibia et du péroné ont étés fracturés. Les dinosaures se brisent le crâne, se rompent le cou et se cassent les jambes. C’est à une mort affreusement douloureuse que Tyrannosaures, Archéoptéryx, Stégosaures et certaines espèces autres de dinosaures ont dû faire face.

La terre perd 70 % de forêt

Durant les plus de 150 millions d’années qu’a duré leur existence, les dinosaures ont évolué, ils se sont développés, ils ont changé et ont acquis de nouvelles aptitudes. C’est ainsi qu’on parle aujourd’hui de dinosaures théropodes, de dinosaures carnivores, de dinosaures volants, etc. Les effets de la météorite qui a conduit à la disparition totale des dinosaures ont duré des mois. Certains dinosaures, qui n’étaient pas morts suite au crash de la météorite sont morts de faim.

En effet, l’explosion de la météorite a répandu dans l’atmosphère des substances chimiques qui ont bloqué l’arrivée de 98 % du rayonnement solaire sur terre. C’est surtout 100 gigatonnes de soufre qui est libéré dans l’air. Cette quantité de soufre est 10 000 fois supérieure à celle capable de provoquer une chute de température à 0,4 °C. Le sol perd une énergie vitale au bien-être des plantes. Un très long hiver a amené un grand refroidissement. En effet, le froid et une nuit de plusieurs heures se sont installées sur la planète. Avec ce changement climatique, dont le manque de soleil, le froid et la perte d’énergie au niveau du sol, les plantes ont commencé par mourir jusqu’à leur quasi-extinction. Au total, un peu plus de 70 % de la forêt présente sur terre a été détruite par les incendies qui se sont propagés à la vitesse de l’éclair grâce au vent qui soufflait.

Les dinosaures étaient si dangereux qu’on doute d’une possible cohabitation entre l’homme et eux. Pour se nourrir, ils avaient les animaux de la forêt et les arbres. Il était même fréquent que les dinosaures plus grands se nourrissent des plus petits. Mais voilà que dans un rayon de 1200 km, toute la forêt a brûlé d’un coup. Voilà que des boules de feu ont décimé une grande surface de forêt. Voilà qu’un tremblement de terre, un tsunami et des vagues ont tué des animaux, mais aussi déraciné des arbres qui ont fini par mourir. Alors oui, des dinosaures ont survécu. Mais quand ils ont fini de manger le reste des autres animaux et que les plantes comestibles ont étés épuisées, que sont-ils devenus ? Ils ont surement dû s’entretuer et mourir de faim et de soif.

Le manque d’eau, une des causes de l’extinction des dinosaures

Les vagues, le tsunami et les autres catastrophes naturelles qui se sont produites suite à l’explosion ont provoqué des inondations. Dans certains endroits, l’eau s’est déplacée de son habitat naturel et a envahi celui où vivaient les dinosaures. Ceux d’entre eux qui ne nageaient pas se sont certainement noyés. D’autres ont eu les os brisés par la force des inondations et d’autres encore, n’ayant aucun endroit où se réfugier pour être hors de l’eau quelque temps, ont fini par rendre leur dernier soupir. Et tandis que ceux-ci mouraient d’un excès d’eau dans leur environnement, d’autres dinosaures perdaient la vie en raison d’une déshydratation. C’est du moins ce que l’on imagine en entendant parler de vagues de 100 mètres environ. Pour certains chercheurs, il n’en est rien.

Quand le froid succède à une température jusque-là agréable

L’année 2016 tire vers sa fin. On est au Potsdam Institute for Climate Impact Research et un groupe de chercheurs allemands vient de publier une étude. Ils l’ont appelé ‘Baby, it’s cold outside: Climate model simulations of the effects of the asteroid impact at the end of the Cretaceous’. Ils veulent, à travers cette étude, répondre à la question : qu’est-ce qui a provoqué la mort des dinosaures et des autres espèces ayant disparu à la fin du Crétacé ? C’est parmi les publications des Geophysical Research Letters que l’on peut lire leur réponse. Celle-ci se base sur une simulation montrant les effets de l’impact de la météorite sur le climat. La substance de cette étude montre que les dinosaures sont morts à cause du froid.

Comme évoqué plus haut l’une des conséquences de l’explosion de la météorite est un hiver qui a duré longtemps. Lorsque celui-ci s’est installé, les eaux en surface ont gelés d’une manière que l’on ne peut pas imaginer, car très violente et généralisée. Les chercheurs ont estimé qu’avec une température avoisinant -15 °C, les dinosaures n’ont pas pu survivre à l’hiver. Une hypothèse que l’on peut comprendre aisément.

La fin des dinosaures à plumes

Les dinosaures à plumes sont l’une des catégories de dinosaures dont on entend le plus parler actuellement. La découverte de l’existence de plumes chez ces animaux est relativement récente. Mais déjà, l’on peut retenir que les plumes avaient pour rôle, entre autres, de garder les petits des dinosaures à l’abri du froid. Elles permettaient également aux dinosaures qui en avaient de se protéger lorsque le froid s’installe. Bien évidemment, certains dinosaures pouvaient voler, mais tous les dinosaures n’avaient pas de plumes ou celles qu’ils avaient n’étaient pas faites pour lutter contre le froid. Si l’ensemble des dinosaures vivant au Crétacé ne pouvaient pas se protéger grâce aux plumes, l’on imagine bien que ceux qui n’en avaient pas étaient morts les premiers. Les dinosaures dotés de plumes n’étaient cependant pas à l’abri, car le froid qui s’est installé n’avait rien à voir avec un simple hiver. Celui-ci était brutal et extrême. Ainsi, aucun des dinosaures touchés par l’hiver n’était capable de s’en tirer à bon compte.

L’eau gèle et les dinosaures meurent de soif

Les dinosaures qui vivaient à proximité de ces points d’eau n’avaient donc plus rien à boire. Mais en plus, les eaux situées en profondeur sont remontées à la surface au même titre que les nutriments qu’ils contenaient. Ces nutriments, une fois en surface, ont favorisé la production de planctons. Ces derniers se nourrissent de l’oxygène que l’on peut retrouver dans l’eau, émettent des toxines et détruisent l’écosystème marin. Sans écosystème, tout ce qui est marin, y compris, l’eau de l’océan finit par mourir.

L’eau que buvaient les dinosaures s’en est donc allée et ceux-ci ne savent pas où. Cela vaut peut-être mieux, car rien ne garantit qu’ils auraient pu se rendre dans un endroit où ils pourraient s’hydrater. Autour d’eux, le feu et la poussière créent un chaos dont ils n’arrivent pas à sortir pour échapper à une mort qui semble les poursuivre sans relâche. Avec un bilan pareil, c’est la mort assurée et celle-ci a frappé un grand nombre de dinosaures.

L’extinction des dinosaures volants

Au moment où la météorite est entrée en collision avec la terre, des falaises, des montagnes et des collines ont étés si secouées qu’ils se sont effondrés. Dans leur chute, ils ont emporté des dinosaures qui broutaient l’herbe au sommet, ceux qui gravissaient les roches se sont fait écraser par les gros morceaux de pierre qui tombaient et d’autres sont tombés dans le vide. Des dinosaures qui se reposaient et déambulaient sur des falaises ont été emportés et ont perdu la vie. Les dinosaures volant eux ont pu échapper à cela. Ils pouvaient voler loin des flammes, des débris, des tremblements de terre, des effondrements et des secousses. C’est effectivement ce qu’ils ont dû faire. Mais l’explosion a projeté des débris de roches enflammés, des billes incandescentes ont envahi l’atmosphère et la nuit est tombée. Les dinosaures n’avaient aucun endroit où se poser le temps que la nature se calme. Certains sont morts de fatigue après avoir volé longtemps pour trouver un refuge. D’autres se sont écrasés parce que leur gorge, leur peau ou leurs ailes brûlaient. D’autres encore, incapables de distinguer quoi que ce soit dans le noir sont allés s’écraser contre une montagne ou sont entrés en collision avec d’autres volatiles. Au final, que les dinosaures aient été capables de voler, de nager ou de courir ne leur a pas permis d’échapper à l’arrivée meurtrière de la météorite infernale.

Une explosion de météorite, de la poussière qui aveugle les animaux, un tremblement de terre qui tue, un tsunami d’une hauteur impressionnante, un manque persistant d’eau et des vagues meurtrières auraient dû achever les dinosaures et tous les autres animaux de la terre. Mais les dinosaures qui n’étaient pas dans la zone de mire, ceux qui n’étaient pas dans les zones côtières et bien d’autres ont survécu à cette tragédie. Pourtant, aujourd’hui, ils ne sont plus là. Pourquoi ?

Un ciel rouge foncé s’installe sur terre

L’explosion d’une météorite large de 10 kilomètres a eu des effets sur le sol, la végétation et le climat, mais aussi sur le ciel. Avant l’impact, le ciel était bleu, reposant et rassurant ; quelques minutes après le crash cependant, il se teint de rouge. Le ciel devient rouge foncé, laissant penser qu’il va pleuvoir du sang, laissant penser que la terre saigne. Effectivement, il se met bientôt à pleuvoir. Mais alors qu’on s’attend à avoir une pluie liquide, on se retrouve avec une pluie de billes. Appelées sphérules, ces billes incandescentes et en fusion sont tombées pendant un long moment. Dans le nord du Dakota par exemple, en 15 minutes, l’air est si brûlant qu’il est capable de rôtir tout ce qu’il frôle. Il brûle d’ailleurs la peau, le nez et la gorge. Les dinosaures vivants dans cette région n’y échappent pas. Ils succombent facilement sous l’effet de cette violente agression. Ces sphérules ont participé, en grande partie à la naissance des incendies et des feux de forêt de l’époque. Ces billes en fusion ont pu se répandre sur toute la terre en seulement quelques heures. Celles-ci ont laissé des traces que l’on retrouve encore dans certains dépôts sédimentaires. Les informations recueillies grâce à ces dépôts sédimentaires permettent aujourd’hui au scientifique Robert DePalma, expert en paléontologie, d’affirmer que plusieurs espèces animales ont respiré ces sphérules. Elle s’appuie, pour faire cette affirmation sur des fossiles d’animaux, dont par exemple des dents, et de poissons datant de cette époque. Il faut noter qu’il n’est clairement pas facile de trouver des traces de dinosaures à cause des activités humaines (construction des villes notamment).

Une météorite a provoqué la disparition des dinosaures : fait ou spéculations ?

Les dinosaures ont vécu leurs derniers jours sur terre il y a des millions d’années. Les évènements décrits lors du crash de la météorite n’ont laissé aucun témoin. Celles-ci proviennent de simulations diverses et sont, à la rigueur des spéculations. Au fil des siècles, plusieurs chercheurs et paléontologues ont tenté de retracer la chronologie et le déroulement des évènements. Des spécialistes, tels que Luis Alvarez, ont voulu expliquer comment les dinosaures se sont éteints. Luis Alvarez est celui qui, le premier, a déclaré qu’une météorite s’est écrasée sur le sol il y a 66 millions d’années et qu’elle était responsable de l’extinction des dinosaures. Ceci se passait en 1980, l’année où il a publié une étude sur le sujet. Il était avec un groupe de chercheurs passionnés comme lui. Il s’agit de Walter Alvarez, son fils, d’Helen Michel et de Frank Asaro. En dehors de ceux-ci, Robert de Palma et bien d’autres se sont lancé le défi de nous faire découvrir avec un grand nombre de détails cette funeste journée. Des simulations ont été faites par des chercheurs à Londres, en Allemagne, en Chine et ailleurs. Celles-ci étaient toutes accompagnées de publications décrivant tantôt les incendies, les effets sur l’eau, l’impact sur le climat, etc.

L’idée selon laquelle une météorite est responsable de l’extinction de plusieurs espèces d’animaux n’a pas tout de suite fait l’unanimité. Au départ, de nombreux scientifiques n’étaient pas d’accord et la question fait toujours l’objet de nombreuses spéculations. Mais de la spéculation au fait scientifique établi, il n’y a qu’un pas.

Des fossiles qui confirment la responsabilité de la météorite dans la disparition des dinosaures

Cette découverte, c’est Robert DePalma, assisté par un grand nombre de chercheurs, d’étudiants et de passionnés qui la fait. Alors qu’il a une trentaine d’années et qu’il est passionné de dinosaures, Robert DePalma se lance dans des fouilles archéologiques au Dakota du Nord. Dans cette région en effet, la formation de Hell Creek a une grande réputation auprès des chasseurs de dinosaures. C’est sur un site perdu appelé Tanis que commencent les fouilles. Celles-ci durent plusieurs années sans donner le moindre résultat. Mais voilà qu’un jour, il tombe sur une strate dont l’épaisseur est de 1,3 m. Dans celui-ci se trouve des fossiles d’animaux, de mollusques, de poissons entiers, d’arbres et de plantes. Ils sont imbriqués ensemble avec une densité impressionnante et semblent avoir étés figés dans les dépôts sédimentaires. Pour Robert DePalma, cela ne fait aucun doute. La boue produite lorsque la météorite est tombée dans une mer peu profonde a permis de figer ces animaux et ces végétaux. Pourtant, le site de fouilles se trouve à 3050 km du lieu de l’impact. Mais il semblerait que les vagues produites par les secousses aient facilité la production de cette boue.

Des fossiles parfaitement conservés en trois dimensions

Généralement, les fossiles d’animaux que l’on retrouve sont aplatis. Dans le cas de Robert DePalma par contre, ils sont en trois dimensions. Il aurait trouvé un grand nombre de poissons et découverts de nouvelles espèces. Un tricératops, des restes d’un cératopsien et bien d’autres espèces de dinosaures figureraient parmi les fossiles découverts par ce chercheur. Jusque-là, seuls quelques poissons avaient étés retrouvés dans la formation de Hell Creek. C’est donc une avancée majeure dans le monde scientifique. Tout le monde ne partage cependant pas cet enthousiasme.

Dans l’étude publiée par Robert DePalma suite à sa découverte et lors de plusieurs conférences, celui-ci parle en long et en large de ses découvertes dans la formation de Hell Creek. Mais c’est surtout lors des interviews et des conférences qu’il parle des fossiles de dinosaures retrouvés sur son site de fouille. L’étude, publiée plus tard, ne fait cependant pas état de ceux-ci. Les scientifiques s’attendaient à ce que leur collègue en parle longuement et ont étés déçus en constatant que tel n’était pas le cas. Ils reconnaissent volontiers la valeur des découvertes faites par leur confrère, mais gardent des réservent. Ce à quoi le chercheur répond que les fouilles ne sont pas terminées et qu’il est fort probable qu’il trouve d’autres fossiles au cours des années à venir.

Des billes qui aident à la datation des fossiles

Pour avoir la certitude que les fossiles trouvés par Robert DePalma ont étés figés à l’époque de la destruction des dinosaures, les chercheurs ont fait une datation. Celle-ci a été rendue possibles par les billes incandescentes qui auraient étés libérées dans l’atmosphère et brûlées les dinosaures. Ces billes ont étés retrouvées dans l’ambre de plusieurs arbres ainsi que dans les branchies des fossiles de poissons. Leur composition cadre parfaitement avec celle des billes de l’époque et leur âge les situe au moment de l’impact de la météorite. De plus, leur localisation dans le sol se trouve dans la couche géologique située entre le Crétacé et le Paléogène. Ainsi, lentement mais surement, l’hypothèse de l’extinction des dinosaures par une météorite tend à devenir un fait établi. C’est l’hypothèse la plus répandue. Il en existe cependant de nombreuses autres.

Des éruptions volcaniques responsables de l’extinction des dinosaures ?

Dans l’ouest de l’Inde, il existe une province magmatique que l’on nomme les trapps du Deccan. Il y a environ 60 millions d’années, cette région a connu de nombreuses éruptions volcaniques. Ses éruptions, selon les chercheurs, ont provoqué la production de gaz toxique. De même, elles ont provoqué des tremblements de terre et seraient la cause de l’extinction des dinosaures. C’est Vincent Courtillot, géophysicien français, qui émet pour la première fois l’idée selon laquelle les éruptions volcaniques survenues dans les trapps du Deccan sont responsables de la fin du monde des dinosaures. C’est une théorie qui a été adoptée et que défend une bonne partie de la communauté scientifique depuis de nombreuses années. Pour ces scientifiques, les nombreuses éruptions volcaniques survenues avant le crash de la météorite sont responsables d’avoir rendu l’environnement moins habitable pour les dinosaures.

Des changements climatiques insupportables pour les dinosaures

En effet, les éruptions volcaniques des trapps du Deccan ont conduit à la formation de méthane, de dioxyde de carbone et de dioxyde de soufre. Ceux-ci ont étés rejetés dans l’atmosphère et ont induit une modification du climat de l’époque par l’effet de serre. Cet effet de serre a provoqué la mort de différentes espèces végétales et animales qui n’étaient pas faites pour des conditions climatiques de ce genre. Les dinosaures à cette époque et en raison de ces gaz produits par les éruptions volcaniques se sont retrouvés à devoir faire face à des variations de température. La terre pouvait passer de la chaleur la plus intense au froid le plus insupportable en un laps de temps très court. Ces changements climatiques et leur brutalité ont mis à mal l’existence et l’équilibre et l’existence des dinosaures. D’autre part, l’océan s’est acidifié, ce qui aurait causé la mort de plusieurs planctons.

La présence de plantons à la surface de la Terre peut provoquer de nombreux dégâts. Mais les planctons sont la base de la chaîne alimentaire. Ils permettent à un grand nombre d’espèces marines de survivre. Celles-ci vont nourrir d’autres prédateurs qui deviendront à leur tour des proies et ainsi de suite jusqu’à ce qu’un des éléments de la chaîne alimentaire nourrisse les dinosaures. Ainsi, lorsqu’un des éléments de la chaîne alimentaire est compromis les dinosaures sont en danger.

En dehors des changements climatiques et de la mort des planctons, les éruptions volcaniques ont provoqué des fissures dans la terre. La larve a pénétré dans ses fissures et s’est également répandue sur plusieurs kilomètres de sol. Cela aurait rendu impossible le développement de toute forme de vie susceptible d’aider à la survie des dinosaures. Les éruptions volcaniques auraient donc pu conduire à la destruction des dinosaures. D’ailleurs, pour certains scientifiques, ils l’ont largement fait. Pour ces scientifiques les éruptions volcaniques avaient amorcé et presque achevé l’éradication des dinosaures avant l’explosion de la météorite qu’on accuse aujourd’hui de cette hécatombe. Pourtant, ils veulent bien reconnaître que la météorite a participé au processus de destruction dont il est question.

Les éruptions volcaniques des trapps du Deccan avec leur force auraient détruit l’écosystème et pratiquement provoqué la fin de la période des dinosaures. Mais l’explosion de la météorite a provoqué des tremblements de terre, des séismes et des vagues. Ceux-ci ont réveillé le volcan et lui ont donné la force et la puissance dont il avait besoin pour chever sa destruction des dinosaures. Les effets des éruptions volcaniques ont donc été multipliés. C’est du moins ce que les scientifiques adeptes de la destruction des dinosaures par des éruptions volcaniques décrivent comme scénario. De récentes données bien qu’allant dans le sens de cette théorie apportent quelques petits changements au déroulement des événements.

Les derniers jours des dinosaures : quand météorite et éruptions volcaniques s’assemblent

Alors que dans l’hypothèse initiale de Vincent Courtillot plus de 80 % des gaz produits lors des éruptions volcaniques avaient étés libérés bien avant le crash de la météorite, les nouvelles données disent le contraire. Paul Renne et une équipe de chercheurs ont voulu savoir ce qu’il en est réellement, car les avis ne s’accordent pas à ce propos. Il a alors procédé à une datation pouvant permettre de déterminer avec certitude à quel moment le crash de la météorite a eu lieu et à quel moment les éruptions volcaniques ont sévi le plus. Pour cela, il a prélevé des morceaux de roches du Montana. Celles-ci lui ont appris que l’impact de la météorite a eu lieu il y a 66 052 000 ans. D’autres échantillons, prélevés dans les trapps du Deccan ont étés analysés par des chercheurs de l’Université de Berkeley en 2015. Ceux-ci ont pu déterminer que les éruptions volcaniques les plus fortes se sont produites à 50 000 ans du choc de la météorite. Cela peut sembler long, mais en géologie, on estime que les éruptions volcaniques et le crash de la météorite se sont produits quasiment au même moment. En géologie, il faut au minimum un million d’années pour que le temps séparant deux évènements soit significatif.

L’étude de Paul Renne montre aussi que pratiquement les trois quarts de la lave issue des volcans des trapps du Deccan ont été libérés après l’impact de la météorite. Ces informations réfutent l’idée selon laquelle les éruptions volcaniques avaient déjà causé d’énormes dégâts environnementaux avant l’arrivée de la météorite. Elles montrent, au contraire, que les éruptions volcaniques sévissaient, mais pas au point d’éradiquer l’existence des dinosaures. C’est la météorite qui, en provoquant des tremblements de terre et des séismes, a aggravé les choses et précipité les dinosaures vers leur perte. Les éruptions volcaniques auraient pu la faire, mais ils auraient peut-être mis des siècles avant d’y parvenir. Cependant, même si la météorite a précipité les choses, les éruptions volcaniques ont joué leur partition. En effet, ce sont ces éruptions volcaniques qui sont responsables des changements climatiques ayant fragilisé l’écosystème de l’époque.

L’étude menée par Paul Renne apporte certes de nombreuses informations au monde scientifique. Mais il soulève encore plus de questionnement. Est-ce que oui ou non les gaz produits par les éruptions volcaniques ont provoqué la fin de la période des dinosaures ? Est-ce qu’il se pourrait que les éruptions volcaniques n’aient joué aucun rôle dans l’extinction de ces fantastiques animaux ? Les questions demeurent et le mystère reste entier. Les adeptes de la théorie de Vincent Courtillot ne renoncent cependant pas à leur théorie. Ils ne sont d’ailleurs pas les seuls à avoir une théorie sur les évènements ayant conduit à l’extinction des dinosaures.

L’extinction des dinosaures : la faute de l’espèce ?

Les dinosaures comme tous les êtres vivants sont appelés à se reproduire pour continuer d’exister. Ils ne sont pas éternels et évoluent dans un environnement rempli de prédateurs. Malheureusement, les dinosaures se reproduisaient beaucoup trop lentement pour survivre.

C’est un fait désormais établi, les oiseaux sont des descendants des dinosaures. En effet, à la fin du Crétacé, il y avait un grand nombre de dinosaures capables de voler. De plus, des comparaisons faites entre le squelette de certains oiseaux et celui des dinosaures montrent que celles-ci présentent de très nombreuses similitudes. Mais il existe un point sur lequel ces deux espèces animales auraient dû se ressembler et ne l’ont pas fait. Les oiseaux se reproduisent plus vite que les dinosaures. D’après ce que l’on sait, la période d’incubation des oiseaux est de 58 jours au maximum. Chez les dinosaures par contre, il faut compter trois à six mois pour qu’un œuf finisse par éclore. Les experts ont ainsi pu établir que bien avant l’extinction brutale de ces animaux, l’espèce était déjà menacée. La disparition des dinosaures se faisait plus rapidement que l’apparition d’espèces nouvelles. Cette situation était de mise 40 millions d’années avant que la météorite ne frappe la terre. Dans des comptes rendus publiés par l’Académie américaine des Sciences, une étude évoque donc l’hypothèse selon laquelle la lente reproduction des dinosaures a participé grandement à leur extinction. Mais ce n’est pas le seul problème auquel on attribue l’extinction de l’espèce.

En plus de se reproduire lentement, les dinosaures ne pouvaient pas porter leurs petits jusqu’à maturité. Certains dinosaures herbivores pouvaient pondre leurs œufs dans le sable et s’éloigner pour chercher de la nourriture. Les dinosaures carnivores prenaient alors ces œufs et en faisaient leurs choux gras. Si, par hasard, la mère se rendait compte de ce qui se passait et se lançait à la poursuite du bourreau, celle-ci se retrouvait prise dans un piège. D’autres dinosaures carnivores rejoignaient le bourreau et ensemble ils arrivaient à bout de la mère. Celle-ci éliminée, les œufs sont laissés sans défense à portée de tous les prédateurs. En outre, si une mère parvenait à protéger ses œufs jusqu’à leur éclosion, il lui fallait encore veiller sur les petits jusqu’à ce que ceux-ci puissent se défendre seuls. Au moment de l’éclosion, si la mère n’est pas à proximité, un autre dinosaure pouvait faire de ses petits son repas du jour. Sans compter que les dinosaures adultes se battent souvent à mort entre eux. Tous ces facteurs ont contribué à faire des dinosaures une espèce en voie de disparition. Ils étaient donc, de l’avis des spécialistes, condamnées de toute manière. Mais que ce serait-il produit si la météorite avait frappé la terre à un autre moment ?

L’hypothèse du timing

Au cours de sa longue existence, la terre a été frappée par un grand nombre de météorites et de catastrophes naturelles. Certaines, comme celle qui a ravagé les dinosaures, sont une tragédie, d’autres ont un impact assez supportable pour la planète. Conscient de cela, un groupe de chercheurs a émis l’idée selon laquelle si l’explosion de la météorite avait eu lieu à un autre moment, les dinosaures seraient toujours parmi nous. Comment se fait-il alors que cette météorite ait réussi là où d’autres auraient échoué ?

La taille de la météorite, la violence de l’impact et la vitesse à laquelle la roche s’est écrasée pourrait expliquer la disparition des dinosaures. Pourtant, de nombreux chercheurs estiment que si l’explosion de la météorite a eu lieu à un mauvais moment. À la fin du Crétacé, les dinosaures avaient entamé leur mutation en oiseaux. L’éradication de leur espèce couvait depuis 40 millions d’années, il ne restait donc qu’un nombre assez faible de dinosaures sur terre. De plus, la planète faisait l’objet de plusieurs éruptions volcaniques qui agissait sur son climat. La biodiversité était très faible, ce qui a fortement défavorisé les dinosaures et les a condamnés sans appel. Le lieu de l’impact est aussi responsable de la catastrophe qui a suivie. Effectivement, si la météorite s’était posée en plein milieu de l’océan ses conséquences auraient été presque invisibles. L’eau de l’océan aurait réduit la force de l’impact, éteint une bonne partie de l’incendie provoqué et des débris de suie et de souffre ne se seraient pas répandue en une si grande quantité.

Les derniers jours des dinosaures furent horribles. Ceux-ci ont eu les os fracturés, se sont noyés, ont étés brûlés par l’air ou ont étés carbonisés. Quel que soit le genre de mort qu’ils ont connue, celle-ci était sans nul doute affreuse. Face à une situation tragique, la question que tout le monde se pose c’est : pourquoi cela s’est-il produit ? Dans le cas de l’extinction des dinosaures, chacun y va de sa théorie et chacune des théories semble vraie. Une extinction provoquée par le crash d’une grosse météorite est bien sur l’hypothèse la plus répandue et la plus convaincante. Mais l’on peut difficilement se contenter de cette seule explication. Quand on apprend que 70 % des forêts ont brûlé, on se demande s’il n’y avait pas de dinosaures dissimulés dans les 30 % de forêts qui ont étés épargnés. Quand on imagine les incendies, les secousses et les tremblements de terre, on se dit que les dinosaures volants auraient pu prendre leur envol et échapper au carnage, surtout que certains oiseaux ont survécu. Plutôt que de croire que la météorite est seule responsable de l’extinction dinosaures, on accepte alors l’idée que des éruptions volcaniques ont joué leur rôle. On veut croire que les dinosaures ont joué de malchance parce qu’ils se reproduisaient lentement et parce qu’ils faisaient partie de la chaîne alimentaire. On veut également se dire que si la météorite s’était posée ailleurs, si elle s’était écrasée à un autre moment, si la biodiversité n’avait pas été si fragile, tout serait différent aujourd’hui.

Sur ce point, tout le monde s’accorde, les choses auraient pu être différentes. Mais il faut se poser un instant et se poser d’autres questions. Les mammifères, dont l’homme fait partie, sont apparus bien plus tard et pour certains experts, l’extinction des dinosaures aurait permis cela. Il est vrai que ces dernières années, on en a appris plus sur les dinosaures et on a découverts que l’espèce n’était pas composée uniquement de prédateurs acharnés se nourrissants d’êtres humains. Il n’empêche cependant que les dinosaures étaient les rois de la terre et qu’il y avait parmi eux les prédateurs les plus féroces qui soient. Aurait-il été possible que nous cohabitions avec ces animaux ? Ceux-ci auraient-ils permis que nous les envahissions, que nous coupions les arbres, que nous construisions des gratte-ciel, que nous fassions la chasse ? Y aurait-il eu assez de nourriture pour eux et pour nous ? L’homme aurait sans doute pu survivre dans un monde où les dinosaures existent. Mais l’homme les aurait chassés comme c’est le cas aujourd’hui avec les lions, les girafes et les éléphants. Si leur espèce ne s’était pas éteinte, l’homme se serait chargé de leur extermination, les jugeant trop dangereux ou les considérants comme des défis à releve.

De nombreux paléontologues et passionnés de dinosaures voudraient un jour voir revenir ces animaux. Cela pourrait très bien se produire, mais notre climat conviendrait-il ? Avons-nous assez de forêts sur terre pour les accueillir ? Les derniers jours des dinosaures se sont déroulés il y a 66 millions d’années, mais aujourd’hui encore, ils fascinent un grand nombre de personnes. Ils ne sont plus là physiquement et c’est bien dommage, mais ils nous font rêver et voyager et ça, c’est précieux.

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